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VILLAGE ISTOUTI

13 novembre 2007

Pour infos: nouvelles photos dispo!!!

Pour acceder plus facilement a toutes les photos, aller dans la categorie: liens et cliquer sur "tout plein de photos a moi sur Flickr"

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6 novembre 2007

A quelques mois de la fin de ma mission

Toujours beaucoup d'inconnues, mais les choses se précisent doucement…

Concernant la mission elle-même

La construction n’est toujours pas finie… Dire qu’au départ, plus de la moitié de la mission devait consister au suivi et au développement des actions (pre-school et centre culturel). Je les ai quand même commencées et tout est prêt pour l’ouverture, mais ça fait quelques mois que ça bloque, du fait de la lenteur des travaux de construction. Du coup, je donne aussi un coup de main pour le projet global Pre-school de Solidarité Laïque (programme de formation et d’échanges avec des experts français, programme accessibilité enfants handicapés, avec volet éducation inclusive, etc.).

La pre-school devrait ouvrir en janvier prochain, mais rien n’est moins sûr pour moi (j’ai appris à me méfier des dates prévues et/ou officielles). Le projet « marionnettes géantes » est toujours en stand-by. Les financeurs ne se bousculent pas, malgré mes efforts (une cinquantaine de personnes contactées dans les gros et moyens budgets du secteur privé, français et sri-lankais, gouvernemental et non-gouvernemental). La grande variable inconnue, dont vont dépendre mes activités futures, concerne la réalisation concrète ou non de ce projet. Si cela se met effectivement en place, ça va être chaud et speed jusqu’à la fin de ma mission (qui sera alors décalée de 2 mois). Sinon, ça va être plutôt tranquille et je devrais finir ma mission comme prévu, mi-mars 2008. A moins que Solidarité Laïque (SL) ne me demande de prolonger un peu ma mission pour aider Dany, le coordinateur SL pour l’Inde et le Sri Lanka (qui ne pas sur place à Sri Lanka de décembre à mars prochains), et pour faire le tuilage avec les personnes qui vont prendre le relais après moi (projet global Pre-school; le projet Istouti étant un gravier dans le tas de sable).

Vie perso : taaa taa tata-taaa taa tata….

Je vous annonce officiellement mon mariage avec Mahen, pour le début de l’année prochaine (pas de date fixée encore, mais certainement en février ou mars). Pour la petite histoire, j’ai rencontré Mahen 3 semaines après mon arrivée à Sri Lanka (donc il y a 1 an et demi), et depuis on ne se quittent plus, excepté lors de mes déplacements à Hambantota.

Mahen___Rachel

Ganesh_

Mahen travaille pour Yuti (magazine sri lankais en 3 langues, distribué gratuitement à 50 000 enfants, 3 fois par an, www.yuti.org) et c’est par ce biais que nous nous sommes connus, puisque Yuti est aussi un projet de Sri Lanka Solidarity, l’organisation pour laquelle je travaille. Mais Yuti n’est qu’une partie de l’iceberg. Mahen est designer (creative director) pour sa propre petite agence de pub, MCN Creative Associates. Il travaille pour différents autres clients, sri lankais et internationaux (ONG, Banques, Agences de voyages, grosses entreprises, etc.). Il travaille de chez lui avec 2 autres personnes. Mais Mahen est aussi artiste. Depuis quelques années, il s’est concentré exclusivement sur des représentations modernisées de Ganesh, tout en suivant l’iconographie et la symbolique traditionnelle (www.ganeshism.com ). Ces peintures sont généralement très colorées et mélangent parfois différentes techniques. 1ere exposition a Sri Lanka prevue pour mai 2008 a Barefoot (2 expos a Singapoure).

Ganesh2Ganesh3

Si nous ne marions pas tout de suite, c’est que nous devons régler quelques détails pratiques, et notamment finaliser les procédures de divorce. Mahen a été marié avec une belge, Nadia, rencontrée à Hong-Kong et avec laquelle il a vécu 14 ans à Singapour. Ils ont une petite fille, Leah (8 ans), qui habite depuis 3 ans en Belgique avec sa mère. Vous l’avez certainement aperçue sur les photos ; son père met un point d’honneur à la voir 3 fois par an pendant les vacances (à Sri Lanka ou en Europe). Ensuite, avec les nouvelles lois françaises, il faut maintenant un « certificat de capacité à mariage », qui doit être délivré par l’Ambassade de France avant le mariage, et qui prend environ 10 semaines à valider (après visites médicales, interviews, moult papiers à donner, etc.). Cela servira simplifier les obtentions de visa court-terme en France pour Mahen. Sinon, au cas où vous ne seriez pas au courant, c’est un sacré bordel : il faut fournir relevés de banque, lettre de la personne qui vous accueille (avec ses relevés de banque aussi et différents papiers), de la commune de la personne qui vous accueille, etc.-etc. Et vous devez bien sûr payer des droits et votre billet d’avion, même s’il n’y a aucune garantie d’obtenir effectivement le visa.

Bref, je vais bientôt m’appeler Rachel (Porquet) Chanmugam.

Pour des raisons pratiques (Rukman, le propriétaire des lieux est un des meilleurs amis de Mahen) et parce que nous aimons beaucoup cet endroit, nous allons nous marier à Gala Pita (mariage ‘officieux’ avec les potes). Le mariage ‘officiel’, à Colombo et avec la famille proche, devrait se faire vite et sans chichi. Nous ferons aussi une petite cérémonie en France avec ma famille, aux environs de l’été. Avant (juin) ou après (septembre), cela dépendra des dates du stage de fin de mission, organisé par l’AFVP en France, et aussi du fait que nous voulons profiter de l’occasion pour faire un trajet en avion avec Leah (la pauvre voyage toujours toute seule en mineure non accompagnée).

Vie professionnelle, ou quelle vie après le volontariat…

Désolé d’en décevoir certains, mais je ne me vois pas vivre en France pour le moment. Et à part pour la famille, il n’y a absolument aucune raison pour moi de le faire. Je sais que c’est difficile pour eux et je m’en excuse. Mais j’ai une famille formidable, qui accepte et comprends mes choix. Merci à eux (et gros bisoux !).

Sri Lanka a ses défauts, mais je préfère la vie ici, les amis ici,…

L’idée est de toute façon de générer assez de revenus, pour pouvoir faire au moins un voyage par an en Europe. Voilà, après avoir testé les séjours court-termes à l’étranger (chantiers internationaux) et le volontariat long terme de 2 ans, je ré embraye sur le « encore plus long terme » et signe ! Comme quoi, j’avais choisi la bonne solution pour moi en venant ici ; c’était ce qu’il me fallait, même si je n’en étais pas bien sûre à l’époque…

Les plans au niveau professionnel sont les suivants :

- Abandonner, au moins pour un temps, la voie que j’avais lentement commencer à me tracer dans l’humanitaire (si cela a été si dur de trouver ma voie, c’est aussi parce que je mets un point d’honneur à rester ouverte à toutes les opportunités imprévisibles, que la vie met sur ma route et que je juge comme pouvant être intéressantes et enrichissantes pour mon épanouissement personnel, voire ci-dessous) ;

- Entamer une multitude de partenariats avec Mahen. Je sais, c’est risqué pour un couple. Vivre ensemble, travailler ensemble, etc. Mais, je dois avoir ça dans mon programme génétique, puisque c’est ce que font mes parents (et ils sont amoureux comme pas deux après plus de 30 ans de mariage) et ce qu’ont fait mes grands-parents aussi avant eux… Si ça ne marche pas, il sera toujours temps de revenir vers l’humanitaire.

- Nous serons d’abord associés à part égale pour MCN, l’agence de pub. Il est pour l’instant seul associé et travaille à la maison avec 2 employés. Je serais chargée des relations clientèle, de la gestion et du management global et quotidien. Je pourrais également aider au niveau technique, pour des travaux simples. Nous essayons de développer à l’international, car il s’agit d’un travail de design de haute qualité (pas forcément toujours reconnu à Sri Lanka), que nous pouvons fournir à des prix compétitifs, à une clientèle européenne par exemple (les coûts salariaux sont moindres ici). Le site internet est en cours de construction. Je détaillerais tout cela plus tard, quand le temps sera venu.

- 2ème projet (pas encore officiellement confirmé mais ne saurait tarder de l’être) : partenariat sur un projet de galerie d’Art à Colombo. Une des amies de longue date de Mahen, Sonali, a proposé un endroit en plein centre ville pour un loyer de misère (pour cause de services rendus auparavant par Mahen). Après quelques menus travaux de rénovation, nous allons ouvrir « Pop – Art & Things », galerie spécialisée dans le Pop-Art et l’art post-moderne, exclusivement créé par des artistes sri lankais, au moins au départ (majoritairement Mahen, avec création de T-shirts originaux et de travaux originaux digitalisés et imprimés sur toile, ce qui permet de vendre à des prix raisonnables). C’est un concept qui n’existe pas encore à Sri Lanka et qui n’est pas risqué, financièrement parlant. C’est un endroit qui permettra aussi de centraliser la plupart des travaux des artistes intéressants aujourd’hui à Sri Lanka. On verra plus tard si on peut exporter le concept et vendre l’art sri-lankais à l’international.

- 3ème plan à mettre en œuvre : les peintures de Mahen (Ganesh). Je serais l’agent de Mahen. Nous avons une première expo prévue à Sri Lanka en mai prochain (Barefoot pour ceux qui connaissent) et nous essaierons ensuite, grâce à quelques contacts, de planifier des dates en Europe, voire au-delà (soyons fous !). Voilà. Je sais, ça fait beaucoup, mais je suis confiante et lui aussi, alors pourquoi est-ce que ça ne le ferait pas d’abord ?! Les blocages, ce sont toujours ceux que l’on se crée soi-même… Et puis si rien de tout ça ne marche (ce serait vraiment comble de malchance vous me direz), où si la situation (politique, militaire et économique) de ce pays, déjà exécrable il faut bien le dire, devenait vraiment insupportable, et ben on trouvera autre chose, hein !...

Mahen_Rachel2

29 octobre 2007

Le retour des vivants qu'on croyait morts!...

Par manque de disponibilite et parce que j'envoyais directement mes rapports mensuels a ma famille et mes amis, je ne me suis plus vraiment occupee du blog. Ayant un peu plus de temps libre ces temps-ci, j'ai decide de remettre ca a jour.

Le projet en lui-meme: Le village se finit petit a petit, mais en ce qui me concerne, l'ecole maternelle et le centre culturel sont toujours en construction, ce qui commence a me bloquer dans mon travail. De mon cote, j'ai recrute les enseignantes, elles sont en cours de formation avec differents organismes locaux et internationaux, un accord de prise en charge de l'ecole a ete signe avec les autorites locales et nous preparons le comite de parents qui se chargera du fonctionnement et du suivi de l'ecole. Nous sommes en cela aides par un partenaire local: National Pre-school Development Foundation. Nous allons d'ailleurs tenter de mettre en place des workshops reguliers avec les Cemea (et/ou autres organisations specialisees), afin de former, d'echanger, de developper des partenariats a long terme, etc.

Solidarite Laique a d'autres programmes a Sri Lanka et va developper plus specifiquement le projet pre-school. Je m'occupe aussi a temps partiel de ce volet avec Dany (representant SL a Sri Lanka): etude, statistiques, redaction de projets et de budgets, rencontres de partenaires, etc.

Sept2007_041

Nos deux enseignantes: Manjula et Femila. Manjula
(a gauche) est bouddhiste, Femila est musulmane


Oct2007_022

La pre-school

Cote centre culturel, j'ai enormement travaille sur un festival de marionnettes geantes avec des francais, mais malheureusement, nous peinons a trouver les fonds et je ne suis toujours pas sure de pouvoir faire aboutir ce projet. Un site internet a ete prepare: www.giantpuppetfestival.com.

Vous pouvez egalement voir aller voir sur le lien qui est dedie a ce projetsponsors__lbg

Ce projet s'est construit en partenariat avec le Ministry of Cultural Affairs,
le Sri Lankan Tourist Board, Le Ministry of Environment, l'Alliance Francaise,
Centre for Performing Arts, Traditional Puppet Art Museum, Les Grandes
Personnes, etc.

Les objectifs sont a la fois sociaux, touristiques, environmentaux, et bien sur culturels.

17 décembre 2006

avancee du projet - Dec.2006

RAPPORT TRIMESTRIEL 3 – VOLONTAIRE CEMEA / AFVP / SOLIDARITE LAIQUE DECEMBRE 2006 I / POINT GENERAL PROJET ISTOUTI 1) Aspects techniques (état des lieux de la construction) Mi-décembre, sur les 67 maisons SLS : - 47 maisons sont terminées. les clés ont été données aux bénéficiaires de 14 maisons (d’autres seront données le 20 décembre). 4 familles ont emménagé dans leurs maisons pour le moment (maisons qui n’ont pas encore l’eau ni l’électricité). - 13 maisons ont dépassé le stade du toit. - 2 maisons n’ont pas encore leur toit. - 5 maisons en sont au stade des fondations (pas encore de budget pour elles). Sur les 22 maisons du RSDRF (opérateur SLS, Istouti village) : - 5 maisons : terminées. En ce qui concerne l’électricité, le gouvernement a fait mettre en place les pylônes électriques. Les documents administratifs sont remplis et les frais payés. La connexion devrait donc se faire sous quelques jours. Pour l’eau, c’est un peu plus compliqué. La mise en place du réseau d’approvisionnement devait être assurée par le gouvernement (recherche de financement en cours). Mais il faut de toute façon équiper les maisons de réservoirs ; d’une part car ces travaux vont prendre du temps, d’autre part car les canalisations n’approvisionnent pas continuellement les maisons. Et puis bonne nouvelle, la Fondation de France nous accorde un budget pour construire des shops et shops- houses (une dizaine en tout si ma mémoire est bonne). 2) Aspects généraux - Vie du village : Il y a donc maintenant 4 maisons habitées dans le village (+ 3 par le staff SLS) : Un couple tamoul avec enfant en bas âge (1 an) qui a emménagé en juillet dernier, un veuf singhalais qui a emménagé il y a 3 semaines (secrétaire du Comité de village), un couple singhalais qui a occupé les lieux à partir du 1er décembre (tout le staff SLS a été invité à la cérémonie bouddhiste d’entrée dans la nouvelle maison) et un couple malais (avec un enfant de 6 ans) qui est arrivé dans leur maison le 10 décembre. Un cinquième va emménager le 17 décembre avec sa famille. 14 MOUs ont été signées avec les bénéficiaires et les clés de leur maison leur ont été remises. Certains reculent leur venue du fait de l’absence d’eau et d’électricité. Nous avons eu une réunion du comité de village le 4 novembre dernier, avec un taux de présence d’environ 50%, ce qui est plutôt positif, et une autre aura lieu mi-janvier 2007. Nous y réfléchirons à une organisation concrète et efficace du comité et aux priorités à gérer. - Vie interne SLS : Nous avons un nouveau TO (chef de chantier) depuis quelques semaines à Istouti. Depuis son retour de France, Philippe passe beaucoup plus de temps dans le sud (par rapport aux derniers mois depuis mon arrivée). Notre régional manager pour la région sud de Sri Lanka va nous quitter très bientôt. Frederic Rodas, notre administrateur a prévu un départ définitif pour mars 2007. - Aspects généraux concernant les projets SLS : - Boat-yard : la fabrication de Multiday-boats continue (bateaux de 30 pieds permettant des sorties en mer de plusieurs jours, voire de quelques semaines) : 2 bateaux en cours de fabrication à Beliatta et un budget pour en faire quelques autres. Le 1er devrait être terminé courant janvier 2007. - Yuti magazine : Nous venons de recevoir au bureau de Colombo le 2ème numéro du magazine qui sera distribué prochainement. - Fabrication de containers pour camion poubelle dans la municipalité de Moratuwa (Sud-ouest de Colombo). - Partenariats SLS : Pre-school : Il semble désormais obligatoire de confier la pre-school aux autorités locales, c’est-à-dire au Pradeshiya Sabbah, en ce qui concerne notre projet (nouveau décret du Président). Après discussion cette semaine au Ministère, je dois me rendre au niveau provincial à Galle pour avoir une idée précise sur leur façon de gérer la question (chaque province ayant sa méthode) et retourner voir le Pradeshiya Sabbah pour négocier clairement avec eux. Il faudra certainement signer 2 MOUs : une au niveau provincial et une au niveau local. En ce qui concerne les 1ères discussions avec le Pradeshiya Sabbah ; ils veulent effectivement prendre en charge l’école mais n’ont que très peu de budget à lui allouer, notamment pour les salaires (environ 1000 Rps par mois par enseignant, soit moins de 10 euros ), et veulent mettre en place avec nous un système de gestion par les parents ou le village (ce qui était notre idée à la base) pour trouver d’autres fonds. Nous avons un petit budget pour commencer et je réfléchirais avec eux à des projets générateurs de revenus dès l’ouverture de l’école, ou à d’autres solutions (dans ou hors Sri-Lanka). Pourrait-on par exemple envisager des partenariats inter-écoles ou le financement de la scolarisation des élèves par le biais de familles à l’étranger, comme ça a l’air de se faire pas mal ici (mais plus au niveau primaire et secondaire). Partenariat avec Sarvodaya pour la construction du terrain de jeux de la pre-school. Cultural Centre : La MOU a été signée le 24 novembre dernier avec le Ministry of Cultural Affairs. Il nous a été demandé d’essayer de terminer la construction en juillet 2007 pour prévoir une inauguration en même temps que le grand festival de Kataragama. Cela me semble être un délai un peu court mais on va faire de notre mieux pour atteindre l’objectif. Radio : Il est possible de négocier avec le Ministry of Cultural Affairs pour avoir une autorisation de fréquence et aussi pour assurer un suivi de la radio (gestion communautaire selon ces derniers). Alexandre Héraut de Radio France va venir prochainement à Sri Lanka, nous en parlerons avec lui à ce moment là. II / LE VOLET EDUCATIF 1) Aspects transversaux - Point sur chaque projet : « Pre-school »: - Aspect construction : Tous les plans ont été approuvés à tous les niveaux (et croyez-moi il y en a beaucoup !), y compris pour le terrain de jeux. Nous attendons la réponse définitive de Sarvodaya concernant ce dernier. Les fondations sont finies. Nous attaquons la fabrication et la mise en place des poteaux en béton arme. Les briques devraient être livrées sur place d’ici la fin du mois. La saison des pluies n’est toujours pas finie, ce qui nous freine toujours un peu. - Aspect expertise : Des professionnels rencontrés (enseignantes, enseignants-chercheurs à l’université spécialisés en petite enfance, représentants des autorités nationales et locales) et des observations de classes (3 pre-schools). Je n’aurais peut-être pas le temps de tout rédiger avant l’envoi du rapport. - Aspect formation : Il existe des formations universitaires préparant à l’enseignement dans les pre-schools (cf. annexe). Je pense qu’il serait bon de recruter à ce niveau, au moins pour une de nos enseignantes. J’ai rencontré Dr. Mrs. Thalagala à l'Open University de Colombo et ai un contact à Matara (université plus proche d’Hambantota qui pourrait peut-être nous aider pour le recrutement). Aucune proposition intéressante provenant des gens du village pour le moment. Lors de ma 1ère rencontre avec Mr. Sisira (responsable éducation au Pradeshiya Sabbah), ce dernier m’a expliqué qu’ils recherchaient des fonds pour former 60 enseignantes de la région d’Hambantota. Celles-ci n’ont généralement pas de formation spécifique, au mieux un ‘bac’. C’est un budget de 1 million de Rps (quelque chose comme 8000 euros) sur 3 ans (formation le week-end à l’Open University de Matara). Il me demande si nous pouvons financer ce projet ou tout du moins la moitié. Je n’ai bien sûr pas donné de réponse mais promis que j’en parlerais. D’après ce que j’en ai entendu dire, ces formations sont d’un bon niveau mais restent très disciplinaires et académiques. Il y a moyen je pense de s’infiltrer au niveau de l’ingénierie de formation et d’apporter un plus. Autre ouverture ; j’ai fait la connaissance d’une équipe de coordinateurs-formateurs, en charge d’un nouveau programme de formation continue (formation de formateurs pour les enseignants, par le biais de l’International Baccalaureate Organization) qui me paraît particulièrement intéressant, d’autant qu’ils travaillent en partenariat avec des ONG locales et le gouvernement. Ce projet pilote (12 modules de 5 jours sur 2 ans) a commencé il y a quelques mois à Colombo, commencera à Hambantota en février prochain et est censé s’étendre ensuite à tout le pays par le biais des instances gouvernementales et des personnes formées. Je participerais de toute façon à la session d’Hambantota en tant qu’observatrice, en 1er lieu (nous pouvons aussi positionner une de nos enseignantes) et il est tout à fait envisageable ensuite de devenir membre du comité et d’échanger des pratiques, voire d’ajouter des apports « Céméa » dans la formation et de faire venir des équipes de France. Ils sont en effet tout à fait ouverts au partage et à l’ouverture interculturelle (y compris les universitaires que j’ai rencontré, mais surtout les personnes en charge de ce programme). « Cultural Centre » : Les tranchées des fondations sont creusées, nous attaquons donc les fondations en elles-mêmes. Il nous manque encore l’accord écrit du Pradeshiya Sabbah, mais c’est une question de jours. Nous avons un accord oral et un accord ministériel ; cela ne pose donc pas de problème. J’irais passer quelques jours d’observation dans des centres culturels locaux et internationaux au début de l’année prochaine et pars déjà à la pêche aux idées. Rien de vraiment concret pour le moment. IV / CALENDRIER POUR LES 3 PROCHAINS MOIS La partie construction suit son cours. Nous allons entamer les murs de la pre-school le mois prochain et j’espère que les fondations du centre culturel ne prendront pas plus d’un mois. Aller au-delà dans les estimations au niveau de la construction me paraît personnellement illusoire ; d’une part de par mon pauvre niveau technique dans ce domaine, d’autre part car je ne me fie plus à ce que me disent les professionnels ici (les propos sont plus faits pour faire plaisir ou rassurer que pour être réalistes, ou tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas les tenir. Après quelques mois sur place, je me rends compte en effet que la plupart des singhalais ne sont pas des maîtres de l’organisation, la planification et de l’anticipation). Je continuerais mes observations, mon expertise du système en place et j’approfondirais le terrain du côté des formations (initiales et continues) et des prédispositions des autorités dans la gestion, le financement et la maintenance des activités que nous voulons mettre en place. Tout ceci à partir de l’année prochaine puisque je serais en vacances la semaine prochaine pour une dizaine de jours.
13 octobre 2006

Quoi de neuf...

Cela fait bien longtemps que j'ai ecrit. Je m'en excuse pour ceux qui checkent regulierement l'avancee de mes tribulations a Sri Lanka (notamment papy-mamy et la famille, bizou a eux et aux copains aussi !!!). Alors, que s'est-il passe de beau depuis plus d'un mois maintenant. Pou ce qui est de ma mission a Istouti, cela avance doucement, mais je ne vais pas rentrer dans les details maintenant, je ferais un point un peu plus tard. Pour le reste, en bref (car je n'ai pas bcp de temps), en dehors de passer quelques week-ends a travailler a Istouti : - J'ai enfin fait la connaissance de la region du centre, mais il y en a encore beaucoup a voir. Cascades, plantations de the, cultures maraicheres en escalier, etc. Tres joli, mais tres frais : 18 degre, ce qui pour vous est raisonnable mais pour moi maintenant froid, d'autant que cela peut descendre autour de 10-12 la nuit et que le chauffage n'existe pas dans ces contrees (cela dit, on avait une petite guesthouse avec feu de cheminee dans la chambre et eau chaude, donc ca allait). Nous sommes partis en moto avec Mahen, sous la pluie, mais motives (7-8 h de route). 2 jours a Nurawa Eliya (prononcer Nurelia), ville hautement prisee de la jet-set sri-lankaise il y a qqs annees (maintenant, c'est tout le monde, surtout en avril, quand il fait tres chaud ailleurs). Et une journee a Hackagala, notamment reputee pour son jardin botanique (fleurs, pins et grands arbres centenaires, fougeres) et ses fraises (a toutes les sauces: jus, milk-shake, nature, a la creme, avec des gauffres, des pancakes...) Il y avait plus a faire, notamment des sites spectaculaires (World's End, Horton Plains), mais d'une part temps bouche donc pas la peine (on voit rien), d'autre part, pas beaucoup de temps et envie d'etre relax. Le week-end suivant, j'etais invitee a Anuradhapura (triangle culturel du centre) par le Ministere de la Culture pour le festival traditionnel annuel sri-lankais (charge notamment de promouvoir la culture singhalaise). Tres jolie ville, mais je n'ai eu que deux heures de libres pour visiter. Le week-end d'apres, je suis allee a Putalam avec Mahen et Thilak (proprietaire d'une plantation de cocotiers au bord du lagon). Tres sympa aussi. Du temps pour se reposer et discuter tranquillement, un petit tour en bateau dans le lagon (immense) et dans les petits bourgs voisins (peut-on appeler ca un bourg, je ne suis pas sure?!...). La derniere semaine de septembre, j'ai fait le tour des projets de Solidarite Laique (qui finance en partie mon volontariat) avec les francais en mission ici. Suivi par 2 jours de seminaire le week-end. Cette semaine j'ai suivi une formation "social mobilization" a Colombo, dans le but de mettre en place et de faire vivre notre comite de village a Istouti. Ce week-end, nous allons passer un week-end en amoureux dans un hotel chicos au bord de la mer (relations de Mahen). Je ne sais pas encore exactement ou mais ca ne devrait pas tarder. Comme d'ab, la technique ne suit pas, vous pouvez donc regarder les photos par le biais du lien.
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25 août 2006

Petit lexique culinaire


Petit lexique culinaire : qu’est-ce qu’on mange de bon à Sri Lanka.


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Du riz, évidemment, ca on ne peut pas y couper. Et à tous les repas, petit déj compris. Pourtant, il n’a été introduit qu’il n’y a quelques siècles. Pareil pour le piment, mais un peu plus tard (par les portugais), avec lequel ils y vont un peu fort parfois.

Cela dit, on peut aussi manger autre chose que du riz. Ils ont notamment des hoppers (petites galettes de riz très fines cuites dans des Mini-poêles creuses), natures ou avec un œuf, des string hoppers (même pâte mais sous forme de vermicelles, à écrabouiller avec les doigts en mélangeant avec les currys, comme pour le riz), des gambala rotis (comme les mouchoirs arabes, natures ou farcies à l’œuf), des rotis tout court (galettes plus épaisses, à base de noix de coco), ce qu’ils appellent pitu (sorte de grains fabriqués avec de la farine de riz rouge, qui est l’équivalent de notre riz complet), matière cuite mais sèche que l’on mélange dans l’assiette avec du lait de coco à volonté. Sinon, on trouve aussi des nouilles chinoises et même des pâtes dans les supermarchés (j’ai fait de très bonnes lasagnes, même que j’ai trouvé du parmesan frais ! Par contre, pas d’emmental).

Et il y a beaucoup de boulangeries, dont certaines ambulantes, qui ont leur petites musiques entêtantes, souvent chiantes d’ailleurs (le camion prêt de chez moi à Hambantota, c’est de l’accordéon, généralement c’est pire, c’est une espèce de mélodie au bontempi). Leur pain est d’ailleurs plutôt bon (mais pas de baguettes).

Voila pour l’accompagnement.

L’habitude ici, c’est le rice and curry : du riz, des légumes en sauce (à base de lait de coco, de curry et de piment (plus ou moins, voire pas du tout pour certains), du poulet, du poisson ou des œufs avec, et voila. On peut faire des currys avec tout plein de choses, moi j’aime beaucoup ceux à base de citrouille (wataka), de jack fruit (pas le fruit, la racine), de bananes (une espèce spéciale, pas très sucrée) et de noix de cajou.

En accompagnement des rice and curry, on trouve des papadoms (petite galettes qui gonflent dans l’huile et font des sortes de chips). On peut aussi trouver des chips de manioc, mais ce n’est pas très commun.

En ce qui concerne les légumes et les fruits.

On trouve quasiment les mêmes légumes que chez nous (poireaux, patates, carottes, choux, tomates, concombres qui ont le même goût mais pas tout à fait la même tête, betteraves, citrouilles, oignons, ail, quelques salades, etc.) avec d’autres en plus (le mieux c’est de les voir en photo car je ne sais pas comment dire les noms en français).

Pour les fruits, on trouve surtout des bananes (au moins autant de sorte que pour les pommes chez nous), des ananas, des mangues, des papayes, des noix de coco (comme en France + les fraîches, jaunes et sans poils ou tammili), des jack fruits, des durians (fruits qui pue l’infection mais que je n’ai pas encore eu le loisir de goûter), des woodapples, des pastèques, quelques melons, des pommes (2 ou 3 sortes, malheureusement pas terribles pour cuisiner de sympathiques desserts), quelques spécialités saisonnière aussi (les rambutans, sorte de lychees dont la saison de 2 mois vient de se terminer).

En dessert, la spécialité c’est le curd, sorte de yaourt à base de lait de buffle que l’on ne conserve pas au frigo (c’est moins bon), et que l’on mange servi avec du honey (caramel liquide à base de fruits dont je ne connais pas le nom). Il y a aussi le kiri bath (riz au lait, lait se disant kiri en singhalais ; il y aurait il un rapport avec notre fromage des gastronomes en culottes courtes ?!), mais ce n’est pas vraiment un dessert. Ici, il est beaucoup plus compact que chez nous, et ca se mange avec un mélange d’oignons, d’ail, de piment et de quelques autres trucs parfois (tomates, poisson séché, etc.). C’est ce qu’ils préparent pour les grands évènements (inaugurations, mariages, jour de l’an, etc.) et pour le petit déj aussi parfois (mais moi je le mange avec du sucre, ca passe mieux).

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Mon marchand de legumes a Hambantota

 

25 août 2006

Mon petit lexique social a moi


Petit lexique social : position de la femme à Sri Lanka.

La femme a une position, c’est déjà ca. Par exemple, elles travaillent. Beaucoup dans l’administration, y compris dans les postes élevés (et même quelques une dans la police). Sri Lanka est un des premiers pays à avoir eu une femme comme Président il y a quelques dizaines d’années, ne l’oublions pas. Beaucoup dans les rizières et dans la rénovation des routes j’ai remarqué, ce qui est nettement plus ingrat. Beaucoup moins dans le business et l’artisanat. Une poignée de femmes moines et encore et pas de chauffeur féminin (que ce soit dans les bus, taxis, tuk-tuk)

Par contre, au niveau du quotidien et de la famille, c’est une autre paire de manches, notamment hors de la capitale. Les hommes ont tous les droits : s’habiller comme ils veulent, fumer, boire, sortir comme bon leur semble, choisir leur femme, quand ce n’est pas la famille qui s’en charge. Pour la petite anecdote, les mariages arrangés sont toujours de rigueur (heureusement pas dans tous les cas), notamment par petites annonces et c’est quelque chose (la caste est importante, le signe astrologique aussi, la dot aussi, plus quelques autres choses insignifiantes pour nous).

Cela dit, les mariages arrangés ne sont pas forcément ceux qui marchent le moins bien.

A méditer ?!...

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Difficultés :

Les gens du Sud, peu éduqués, un peu stupides, concentrés sur le qu’en-dira-t’on et les commérages, réagissant impulsivement et violemment parfois, surtout quand ils sont bourrés, me posent un problème. D’autant qu’ils peuvent être dangereux car ils n’ont pas vraiment de limites (les limites, c’est pour les filles, qui sont souvent considérés comme des jouets, des ustensiles : pas beaucoup de marge de manœuvre. Elles ont été éduquées pour ne pas réagir en public, ne disent pas grand-chose de toute façon. Elles cuisinent, servent, lavent, sourient ca oui et acquiescent. Ca me fait violence en fait.

D’autre part, surtout hors de la capitale, les gens ne sont jamais vraiment sincères (mise à part je pense quelques exceptions), ou alors on ne peut jamais en être sûr. En général, ils ont toujours quelque chose derrière la tête et ils ont dans l’esprit de vous utiliser pour quelque chose. Et naturellement, ils attendent de vous la même chose, donc ne comprennent pas facilement qu’on fasse quelque chose gratuitement, qu’on soit franc, complètement sincère et authentique. Ils jouent toujours une espèce de jeu dont je ne comprends pas les règles. Heureusement, ils ne sont pas tous aussi vicieux et il y en a quelques uns qui méritent vraiment notre amitié (tout du moins, j’espère), mais ce sont généralement des sri lankais qui préfèrent la compagnie et la mentalité des occidentaux.

Donc voila, maintenant dans le sud, je vais me limiter à mon village, les gens que j’apprécie et les quelques étrangers qui restent (il y a moins de problèmes et de sous-entendus avec eux). La vie sociale sera donc limitée, excepté quand je rentrerais à Colombo. Je parais peut-être un peu dure là, ca ira certainement mieux dans quelques jours…


14 août 2006

Retour de week-end

Juste pour vous dire que je galere avec les photos sur le blog. Vous pouvez y acceder par un autre moyen, c'est-a-dire en allant dans la rubrique liens dans la colonne de droite et de cliquer sur ce qui vous interesse de voir.

Vous pouvez notamment voir d'anciennes photos de Gala Pita, des nouvelles de mes lieux de vie et d'Ulpotah, la ou j'ai passe le week-end dernier. C'est une sorte de Gala Pita en plus grand, avec un lac a la place d'une riviere (c'est en fait un "tank" ou reservoir construit par les anciennes civilisations il y a 2000 ans), des petites huttes en terre et en bois, de la cuisine traditionnelle divine, de la medecine aryuvedique, la nature, le calme, la paix, la detente....

8 août 2006

Apres 5 mois a Sri Lanka

Desole, toujours pas de photos pour aujourd'hui mais si j'attends de pouvoir le faire, ce sera maintenant dans deux semaines et les nouvelles ne seront plus tres fraiches! Vous pourrez aller sur le lien photos que je mettrais plus tard sur le blog pour pouvoir visualiser.

RESSENTI – HUMEUR GENERALE

Je me sens plutôt bien. Un petit coup de mou il y quelques semaines, surtout dû au fait que j’ai eu peu de nouvelles de mes proches pendant un certain temps. Mais là ca va mieux. J’ai reçu des courriers de ma famille, quelques mails d’amis qui ont répondu à mon appel, et il y a maintenant l’adsl chez Mahen à Colombo, j’ai donc pu appeler mes parents et des amis sur Skype. Je pense que je manquais aussi un peu d’air, à savoir que, à part Hambantota et Colombo, je n’ai pas vu du pays depuis plus d’un mois et ça commence à me manquer. Heureusement, c’est Poya (pleine lune, férié) mercredi prochain et je prends 2 jours de récup après, ce qui va me faire un long week-end, où je fais aller faire un tour du côté des montagnes, que je n’ai pas encore visitées.

Côté boulot, ça se passe plutôt bien ; j’avance, même sur des points qui ne concernent pas directement ma mission. L’ambiance n’est pas toujours des meilleures à SLS (tensions et problemes relationnels entre certaines personnes) mais je ne suis pas directement concernée, alors j’essaie de refaire les liens, entre deux parties qui se tirent dans les pattes sur le terrain, mais ce n’est pas bien évident.

Certains sont démotivés, d’autres sont très actifs et en font beaucoup, empiétant justement sur le terrain de ceux qui ne font pas toujours correctement leur boulot, ce qui ne leur plaît pas beaucoup en fin de compte, surtout quand il s’agit d’une femme qui s’immisce dans leur boulot. Le point fort de cette « bataille » a eu lieu cette semaine, où deux des maisons modèles (dont la mienne) ont été taguées avec des messages insultants envers une partie de l’équipe (une personne en particulier, qui est pourtant très efficace). SLS a porté plainte et la police est maintenant censée faire des rondes sur le chantier (…). Cela dit, n’exagérons rien, ce n’est pas catastrophique non plus, cela ne nous empêche pas de travailler ensemble et de passer des bons moments aussi.

Matériel : J’équipe doucement ma maison, mais pas de gros achats pour le moment. Une petite armoire et des étagères, de piètre qualité aussi, mais simples et pas chères. SLS m'a fourni le frigo, une table, des chaises, le lit. J’envisage prochainement l’achat d’un four et de vaisselle et ustensiles de cuisine un peu plus perfectionnés, histoire de partager mes bons petits plats (notamment mes petits fondants au chocolat, ma spécialité, d’autant qu’on trouve du bon chocolat noir à Colombo) avec ceux avec qui je mange la plupart du temps des rice & curry maisons sur le site (qui sont d’ailleurs délicieux, merci à eux !). J’ai maintenant les tissus : rideaux (pour les fenêtres et pour les étagères parce qu’il y a de la poussière et surtout beaucoup de vent ici donc ça rentre partout), draps, nappe.

Transports : Le chauffeur de tuk-tuk a encore changé. Kumara nous a rejoint depuis la mi-juin. Il n’est pas tout à fait anglophone mais on se débrouille. Le problème, c’est qu’il est parfois en retard… quand il vient…

Il faut que je m’entraîne avec la mob pour être un peu plus indépendante à Hambantota. J’ai discuté avec Fred aussi concernant la moto de Lakshan (achetée sur les fonds de Réunir), que ce dernier ne souhaite pas utiliser, et qui se dégrade lentement. Je pourrais éventuellement l’utiliser après avoir réglé les formalités administratives et après avoir pris quelques cours aussi (que Mahen est prêt à me fournir sans aucun souci, le problème est juste que sa moto est un peu grande pour moi…).

Sinon, j’ai beaucoup utilisé les bus ces derniers temps car j’ai effectué pas mal de trajets Hambantota-Colombo (rendez-vous au Cultural Ministry, à l’UDA pour la pre-school, Monday meeting à SLS, qui sont désormais mensuels, premières démarches pour le work permit). Nouveauté : j’ai effectué les trajets de nuit avec Kusum, mais d’une, c’est fatiguant (de 23h à 5-6h du matin et difficile de dormir surtout que le chauffeur met aussi la musique à fond la nuit, je pense pour rester éveillé), et de deux, comme plusieurs personnes me l’ont fait remarquer, ce n’est peut-être effectivement pas très sûr pour une jeune femme blanche (la dernière fois, j’ai dû attendre Kusum environ 1h et ce n’est effectivement pas ce qu’il y a de plus agréable comme expérience, même si je n’ai pas eu de pépin). Je pense donc revenir aux trajets de jour, sauf exceptions. En tous cas, je rêve des trains français où je pourrais tranquillement écrire mes rapports…

Organisation du travail : Comme nous ne sommes pas tout à fait confiant en ce qui concerne le travail sur le chantier (notamment en ce qui concerne les contracteurs et sous-contracteurs), SLS fait appel au volontariat pour que des personnes soient présentes sur place 7 jours sur 7. Donc, quelques personnes tournent pour rester le week-end (moi, Fred, Philippe, Kusum et Lakshan). En ce qui me concerne, c’est le deuxième week-end que je passe à Istouti dans les 3 dernières semaines, je prends donc 2 jours de récup la semaine prochaine, ce qui me fera un grand week-end de 5 jours, youpiii !

Pour la cuisine sur le chantier, nous nous étions organisés en petit groupe, avec Amjedin comme cuistot, en se partageant les frais. Après discussion avec Philippe, c’est tombé à l’eau pour des raisons que je n’expliquerais pas ici. Donc, retour au chacun pour soi pour le moment (c’est aussi pour cela que l’achat d’un four devient tout d’un coup plus important, pour diversifier les plats).

Santé : Les moustiques commencent à me taper sérieusement sur le système (au 1er degré). Je n’ai rien attrapé de grave pour le moment, je touche du bois, mais c’est surtout qu’ils sont partout (surtout à Hambantota quand même) et qu’ils sont beaucoup !!! Je gère la fatigue, malgré les trajets de nuit.

  Intégration locale – rencontres

A Colombo, rien de neuf. Je fréquente à peu près les mêmes personnes et tout va bien.

A Hambantota, il y a toujours une petite communauté expat, qui se réunit de temps en temps pour faire des petites soirées. Je m’entends particulièrement bien avec Hans, de la Croix Rouge Hollandaise, et Sacha, de Caritas (qui, je le précise, n’est pas personnellement pas catho). Il y a aussi quelques personnes de Goal et une Guatémalienne, en mission courte pour un projet d’étude. J’ai rencontré aussi quelques personnes d’USAID, plus quelques autres dont je ne me rappelle plus, car n’ayant pas vraiment discuté avec eux.

Sur le chantier, je passe pas mal de temps avec Kusum, avec laquelle je m’entends très bien.

Et puis Louis débarque prochainement à Sri Lanka, on devrait se croiser sur Colombo, bien qu’il soit je pense plus en mission dans l’Est et le Nord.

Difficultés ou problematiques rencontrees

Interculturel : Une difficulté qui apparaît très nettement depuis quelques semaines est le comportement typiquement masculin de certains sri-lankais, à savoir une bonne partie des mecs qui ont une position assez élevée et un minimum de pouvoir : arrogants, fiers, hyper machos, acceptant très difficilement, voire pas du tout, les remises en question (surtout quand cela provient de la gente féminine, qu’elle soit sri-lankaise ou étrangère), jaloux et prêts à fouttre la merde pour ne pas perdre la face (pardon pour l’expression mais je ne trouve pas de termes plus adéquats pour le moment).

J’ai notamment remarqué cela très fortement chez certaines personnes de l’équipe SLS depuis peu de temps et ce n’est pas forcément facile pour moi à gérer, parce que je ne suis pas vraiment du genre à m’écraser (surtout quand ca n’assure pas ou qu’on entend tout et son contraire en un laps de temps limité).

Cela dit je ne suis pas chez moi et je dois bien faire avec, pour la réussite du projet. Pour l’instant je prends sur moi dans la mesure du possible et essaie d’arrondir les angles (notamment avec Kusum, qui en a quelquefois aussi gros sur la patate), mais il ne faudrait pas que cela aille trop loin, car la patience a aussi ses limites …Heureusement, on se serre les coudes avec Kusum et on forme une bonne équipe avec le staff permanent du terrain (Premadasa, Amjedin, Lalith, etc.), qui sont simples, naturels et avec lesquels il n’y a aucun problème.

Donc, même si je ne suis pas directement visée, les tensions relationnelles entre certaines personnes à SLS sont quelquefois assez lourdes, non pas véritablement à porter, mais parce que j’ai parfois l’impression de me retrouver au collège. Ca part de rien ou presque ces histoires et ils en font des montagnes. J’ai un peu de mal à comprendre, mais du coup je réalise combien il est finalement normal que le pays soit dans cet état à grande échelle et qu’ils se tapent tout le temps dessus, vu comment c’est entre certaines personnes à petite échelle. Heureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde, il y en a aussi qui n’espèrent que de vivre en paix et qui le mettent en pratique dans leur vie quotidienne. Ouf, tout n’est pas perdu !...Nous avons eu la remarque dernièrement au Divisional Secretariat avec Kusum que nous n’amenions jamais de cadeaux, « même des bonbons » (chance, j’avais des chewing-gums dans mon sac, que je leur ai bien sûr proposé). Serait-ce pour cette raison que Kusum a tellement de mal à avoir les listes de bénéficiaires (qui en plus sont rarement définitives) ???Si c’est cela, c’est effectivement un problème éthique pour moi, d’autant que la presse locale n’est pas très tendre avec les ONG (certains bénéficiaires ont plusieurs maisons, certains ne sont pas de « vrais »bénéficiaires non plus, mais forcément quand on donne de l’argent et des cadeaux à des officiels pouvant parfois être facilement corrompus…). C’est un peu facile de taper sur les ONG après !... Mais il y en a certainement qui ont effectivement fait du mauvais boulot…

Dans ce pays, il faut aussi accepter les retards, les annulations… C’est le pays du « tout au ralenti », Kusum me disait il y a quelques temps : « Ici, il faut 5 mois pour ce qu’on pourrait faire en 3 semaines en Europe ». C’est peut-être un peu exagéré, mais ce n’est pas faux. Il va falloir s’habituer à ne pas respecter les délais, ce qui n’est pas vraiment mon genre, mais mokoda karadne ? (what to do ?)…

Eloignement : Je commençais à ressentir un peu de déception, vu qu’avec le temps, peu de gens restent en contact ou répondent aux mails, même la famille. Mais finalement, j’ai reçu une lettre de ma grand-mère, quelques mails et un coup de fil de mes parents (le premier depuis que je suis arrivée)… et ca fait du bien ! Il faut dire aussi que cela fait quelques temps que je n’ai pas écrit de mail faute de temps pour les rédiger (et de courage aussi parfois, soyons honnêtes).

Et puis, j'ai acces a Skype maintenant dans ma maison a Colombo, j'ai donc pu discute un peu. Et ca va beaucoup mieux !

Anecdotes :

Mauvaise nouvelle la semaine derniere ; le grand festival de Kataragama (10 jours, jusqu’à mercredi prochain), qui se trouve à 1 h d’Hambantota, réquisitionne tous les Bowsers, qui nous fournissent l’eau (potable et non potable) sur le chantier. Donc, plus d’eau pendant au moins 5 jours. Le travail s’arrête et mon réservoir ne va pas tenir longtemps. Quoi qu’il en soit, je reste aujourd’hui car le Cultural Ministry vient me rendre visite en rentrant de Kataragama. Et ce n’est pas très grave pour moi car je ne travaille que lundi et mardi et j’ai pas mal de rendez-vous à Colombo. C’est par contre plus grave pour le travail sur les maisons.

Ce qu’il est intéressant de remarquer à propos de l’eau est que c’est un sacré business ici (comme tout ce qui peut l’être), d’autant qu’Hambantota est une région sèche (mais l’eau se trouve à 3 mètres sous terre à Istouti). Le gouvernement est censé nous fournir l’eau gratuitement pour remplir nos réservoirs mais les petits malins qui nous apportent l’eau réussissent à se faire payer par certaines ONG, ce que nous ne voulons bien sûr pas faire. Du coup, non seulement ils mettent un certain temps à venir quand on les appelle, mais en plus, comme on ne les paye pas, ils remplissent les réservoirs à moitié pour aller vendre l’eau ailleurs. Et contre ça, on ne peut apparemment rien faire…

Le phénomène de la semaine : mercredi dernier, les foules se sont amassées devant les bouddhas, qui jalonnent les routes et le pays. En effet, pour des raisons pas vraiment définies (mais chacun a bien sûr sa propre explication !), les bouddhas se sont « illuminés », c’est-à-dire que la couleur du buste a changé, apparemment sous les yeux des gens. Tout le monde ne l’a pas vu et cela ne concernait pas les bouddhas en or ou en pierre, juste ceux que je pense être en plâtre peint.

Bref, c’est sujet à controverse et à interprétations, lesquelles sont forcément extrêmes, ce signe étant considéré comme extrêmement positif ou négatif. Toujours est-il que le gouvernement a augmenté ses frappes dans l’Est depuis, d’autant qu’ils ont rompu le cessez-le-feu dimanche dernier…

Ces illuminations de buddhas ne serait-elles que de la manipulation de la part des bouddhistes, qui sont censés bien sûr prôner la paix, mais qui en même temps tiennent plus ou moins les rennes du pays avec le gouvernement (comme le clergé au Moyen-âge chez nous), et qui d’autre part ont déjà montré par le passé qu’ils pouvaient être très violents aussi et massacrer des gens (je ne suis pas bien sûr qu’ils aient tout à fait compris la philosophie bouddhiste des fois !!!).Ca m’énerve un peu ces gens qui se trouvent toujours des raisons pour se taper dessus… Et ce n’est pas véritablement pour des causes religieuses, d’autant que bouddhisme et hindouisme sont finalement assez proches dans la philosophie, du propre dire des gens ici. C’est plutôt une question de pouvoir je pense, mais c’est en fait beaucoup plus compliqué que cela…

Comme vous le savez certainement, la situation du pays n’est pas des plus tranquilles à Est et au Nord. Pour l’instant, tout reste normal à Colombo et à Hambantota, les équipes de policiers et de militaires, ainsi que les check-points et les fouilles de bagages dans les bus sont juste un peu plus nombreux.

Je sais que l’Ambassade a appelé les français en mission à l’Est, pour leur demander expressément de revenir de l’autre côté de la « frontière ». Il n’en a bien sûr pas été question pour moi, car d’une, je ne suis pas affectée en mission dans l’Est (même si SLS a toujours des projets qui tournent à Batticaloa, Trincomalee et Ampara), et de deux, je ne suis pas bien certaine d’être immatriculée à l’Ambassade (bien qu’ayant fourni tous les papiers et qu’on m’ait dit que je recevrais ma carte en quelques semaines, il y a 5 mois !...), notamment car ces derniers ne m’ont même pas invitée à leur fête du 14 juillet !!!

Je ne suis pas vraiment inquiète pour le moment, mais j’espère que la situation ne va pas s’aggraver, car le souvenir des massacres des 20 dernières années reste très présent dans les mémoires ici, et je pense que c’était effectivement très traumatisant…

8 août 2006

Avancee des projets SLS, 5 mois apres mon arrivee

Pour commencer, quelques photos de notre village; Istouti (merci en singhalais), qui se trouve non loin d'Hambantota, au Sud du pays.

En fait, je suis vraiment desolee car je sais combien c'est sympa d'avoir des photos, mais pour je ne sais quelle raison, aujourd'hui ca ne passe pas. J'ai essaye plusieurs fois. Je mettrais un lien sur le site plus tard pour vous rediriger vers les photos. Je n'ai plus le temps de faire cela maintenant.

Il y a pour l'instant 90 maisons, finies ou en cours de construction. J'habite dans l'une d'elles.

Il y en aura peut-etre plus, nous attendons des reponses de financeurs potentiels.

En ce qui concerne ma mission, c'est-a-dire les projets pre-school (ecole maternelle), cultural centre (centre culturel) et vocational training centre (centre de formation professionnelle), ca avance doucement.

Pre-school : on a retravaillé les plans pour adapter les locaux aux personnes handicapées. On doit repasser après par l’UDA et le Pradeshiya Sabbah pour approuver, mais ce n’est que simple formalité, d’autant que je connais les gens maintenant et qu’ils me connaissent aussi.

On va pouvoir attaquer les fondations prochainement je pense, il faut que je voie avec Philippe. Il nous faut juste une équipe de travailleurs SLS, car on ne veut plus passer par des contracteurs, dans la mesure du possible (SLS n’est pas satisfait de leur travail et de leur organisation). Pour cela, j’ai contacté Practical Action, association locale, qui peut nous fournir des travailleurs qualifiés. Je suis en cours de négociation avec eux et avec SLS.

J’avais trouvé une ONG locale pour assurer et financer le fonctionnement (Janadiriya National Women’s Development Foundation). Ils demandaient la construction, l’équipement et le fonctionnement pour un an. Et ils s’engageaient de leur côté à former les villageois à l’importance de l’éducation non-formelle, à la démocratie participative, notamment pour gérer l’école (et ce dès l’ouverture de l’école) et à assurer le financement pour les salaires et le fonctionnement de l’école après cette période transitoire. Ils pouvaient aussi nous aider à recruter et à former des enseignantes. Le problème est que nous avons maintenant des doutes sur cette organisation, suite à des rumeurs entendues ici et là (malfaçon financière a priori). Je vais donc aller à la pêche aux informations officielles pour démêler tout ca.

J’ai d’autres plans en poche : Sarvodaya (ONG Sri Lankaise ayant apparemment bonne réputation), association gérée par le femme de l’actuel Président (idée de Vijitha, mais en même temps, je ne suis pas sûre qu’il soit bon de mélanger éducation et politique…), CCF (qui n’est pas vraiment un bon plan puisqu’ils sont chrétiens et qu’ils traînent une mauvaise réputation derrière eux, de conversion religieuse notamment, voire de fric, je ne sais pas trop…), et je ne laisse pas complètement tomber les autorités locales même si cela paraît de plus en plus compliqué (meeting annulés, retardés…).

Cultural Centre : Nous sommes en pleine négociation avec le Cultural Ministry. Ils demandent quelques changements dans les plans et nous devons discuter quelques points, notamment l’implication de SLS dans le fonctionnement, au moins pour la première année. Mais il n’y aura pas de problème pour signer la MOU. Ils prendront en charge le centre à la fin de la construction et le feront tourner, avec moi si possible dans l’équipe de management.

Ils sont également intéressés pour s’impliquer dans le fonctionnement de la radio, mais ceci est à négocier, notamment avec Guenael, dont je viens de recevoir des nouvelles. A voir avec Philippe et le Ministere.

Vocational Training Centre : N’ayant pas eu de réponse de la part de Solidarité Laïque concernant l’éventuel budget disponible, je me suis permis de prendre les devants.

J’avais donc préparé une jolie proposition, destinée au CHA (Coordination of Humanitarian Agencies) qui devait faire passer l’info aux grosses ONG, basées à Sri Lanka et censées avoir encore des fonds. Cela dit, entre deux, j’ai discuté avec Sacha de Caritas à Hambantota et il se trouve qu’ils ont encore beaucoup d’argent et plus beaucoup de projets. Après discussion, plus professionnelle cette fois, ils sont tout à fait prêts à financer notre projet, en donnant même l’avance sur le budget global. Les seules conditions sont  le paiement en rupees, la pose d’une plaque indiquant qu’ils ont financé le lieu, si possible, et le point le plus important pour nous, ils exigent les originaux des factures à la fin du projet, ce qui n’est a priori pas possible pour SLS mais il y a peut-être moyen de négocier.

Voilà, je sais que cela ne va certainement pas plaire à tout le monde, y compris à SLS, mais on est finalement maintenant à peu près tous d’accord, car il s’agit juste du financement d’un bâtiment et rien d’autre, car nous allons par ailleurs certainement travailler avec Sarvodaya (grosse organisation bouddhiste) pour la Pre-school, qu’on ne peut de toute façon pas échapper à la religion, quelle qu’elle soit à Sri Lanka, et qu’enfin, Caritas pourrait aisément financer d’autres projets SLS (accès à l’eau, système de récupération des eaux de pluie et d’irrigation au goutte-à-goutte, maisons ou shop houses, routes, etc.), ce qui nous intéresse, car nous manquons un peu de moyens.

Vous me direz ce que vous en pensez, mais voilà, il faut bien trouver les sous si on veut faire avancer les choses. Moi, ça m’a un peu tarabiscoté, vu que la religion et moi ça fait deux, allez un et demi, mais finalement, ça ne pose pas vraiment de problème. Caritas fait du bon boulot selon Philippe, ils ne sont pas si cathos que ça, en tous cas pas missionnaires pour un sou, et je connais bien le boss maintenant.

De toute façon, il faudra attendre un peu pour négocier dans le détail puisque Sacha a pris l’avion hier pour passer 3 semaines dans sa Macédoine natale.

Bref, je repars avec le VTA, peut-être en collaboration avec Practical Action qui a des projets Livelihood très intéressants et très proches des communautés locales, que l’on pourrait intégrer dans le centre. On en discute ensemble la semaine prochaine.

-         En dehors de ma mission :

J’ai aidé avec Kusum à trouver des menuisiers, qui manquaient cruellement car cela bloquait le travail pour finir les maisons.

Je recherche actuellement un moyen de recruter des travailleurs pour former notre équipe SLS. J’ai des contacts avec le DVTC, qui peut nous trouver de récents diplômés, et maintenant avec Practical Action, qui peut fournir des maçons qualifiés. Le seul point à discuter avec SLS (car cette rencontre date d’hier) est qu’ils utilisent une technologie, a priori très bonne mais spécifique, donc différente de la nôtre. Mais pour les bâtiments publics en tous cas, je ne pense pas que ça pose problème. A voir…

Practical Action peut aussi fournir gratuitement conseil, guidance et supervision sur des aspects très techniques, que personne à SLS ne maîtrise réellement (route, tous les projets liés à l’eau, à l’environnement, à  la gestion de l’énergie, etc.). Il nous faut donc juste le budget pour la main d’œuvre et les matériaux, et pour certains projets, nous savons déjà que Caritas est intéressé.

Sinon, je bosse aussi pour Yuti, autre projet de SLS concernant la réalisation d’un magazine pour enfants, gratuit et en 3 langues (anglais, singhalais, tamoul). Je recherche les endroits potentiels pour la distribution sur Hambantota (écoles, librairies, centres pour enfants, orphelinats). Je suis aussi chargée de la musique pour l’inauguration à Colombo en septembre, avec toutes les grosses ONG (financeurs potentiels), les ministères, etc.

Voilà-voilà, sans prétention aucune, je dirais que je suis plutôt fière de moi, et ça fait du bien ma foi !...

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  • Mission de volontariat de 2 dans le cadre de la construction d'un village à Sri Lanka (Koholankale, à quelques kilomètres d'Hambantota), par une association francaise :Sri Lanka Solidarity. Je suis chargée des projets éducatifs et culturels dans ce villag
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